mercredi 27 novembre 2013

Ecrire le livre tiré de la thèse

Ca, c'est moi après avoir soutenu ma thèse:

phdday
(Oui le boyfriend serait furieux si je mettais une photo de sa bobine sur mon blog, du coup je l'ai remplacée par une autre bobine que j'aime bien aussi, et qui par une étrange coïncidence lui ressemble beaucoup d'ailleurs. Et oui je sais, je suis un génie de Photoshop)

Et ça c'est ma tronche de meuf bien contente d'elle-même avec sa thèse de doctorat toute reliée, quelques semaines plus tard:

Look at that self-satisfied little face. Blessed be the innocent.

A l'époque, tout allait nickel chrome. J'avais réussi ma soutenance, la thèse était reliée, et j'allais écrire le Livre Tiré de la Thèse pour lequel j'avais déjà signé un contrat

AVEC UNE DEADLINE

qui semblait à l'époque être très, très, très lointaine (on était le premier juillet, la deadline est le 31 janvier, pfiou là là comme c'est dans longtemps!)

'J'aurai tout mon temps!' disais-je donc à l'époque. 'Je pourrai transformer cette horreur de thèse en magnifique monographe!' Je me sentais tout à fait prête, reposée et motivée et je vivais dans un monde de guimauve et de petites mésanges gazouillantes.

Oh, n'allez pas croire que je ne m'y suis pas mise illico presto. J'ai à peine pris deux semaines de break entre ma soutenance et le début de mon Travail sur le Livre. Mais tout à coup on est genre le 36 novembre et voilà à quoi je ressemble dans l'automne cambridgesque:

blobfish

Oui, car le livre ne va pas hyper-top-superbien, chers amis. Cependant, c'est une occasion en or pour élaborer une Théorie de Pourquoi Ca Va Pas (hourra! une théorie! quelle chance!). Voici donc une liste longuement réfléchie de toutes mes erreurs:
  • J'ai plus ou moins décidé de réécrire toute la thèse. Je vais seulement réutiliser à peu près une page trois quarts, et puis en fait peut-être pas, ou alors avec de gros changements. Oh la bonne idée bien pourrie!
  • Il appert que j'écris ce livre comme si c'était le seul livre universitaire que j'écrirai de toute mon existence. Du coup, chaque mini-idée et petite pensée sur la littérature jeunesse doit y trouver sa place même si ça n'a rien à voir. Super productif.
  • Comme je suis en train de paniquer que je ne vais pas avoir le temps de finir à l'heure, j'écris à fond les ballons, donc ce que j'écris est bien nul et fortement médiocre. 3615 stratégie de winneur.
  • Je ne sais pas comment je me suis arrangée mais il semblerait que j'aie hérité de quatorze mille élèves de licence et vingt-huit mille élèves de master, sans compter deux tonnes de copies à corriger toutes les minutes. Vis ma vie de pigeon.
  • Pour une raison qui reste inconnue, j'ai décidé de passer deux semaines à écrire un article long et compliqué sur un sujet qui n'a absolument rien à voir avec le Livre et n'y trouvera pas sa place. Allô cerveau, nous avons un problème.
  • Je n'arrête pas de me plaindre à tout le monde que le Livre est Impossible à Ecrire. Je suis donc devenue une chieuse de classe internationale en plus d'être angoissée et hystérique. 
Oui, je sais, c'est parfaitement normal. Mais c'est aussi massivement relou. Il y a des jours où j'ai l'impression d'avoir dit tout ce que j'avais à dire et basta, mais il me reste encore 40 000 mots à écrire. Et d'autres jours où je me dis que je n'arriverai jamais à tout mettre dans les 40 000 mots qu'il me reste à écrire. Il y a des jours-Lego où je restructure absolument tout et des jours-Playmobil où je veux juste jouer à l'intérieur des sous-parties.

Le truc bien nul, pour entrer dans les détails, c'est que le livre doit présenter un modèle théorique complet qui articule un certain nombre de concepts différents. Or, ceci est extrêmement difficile si l'on n'a pas recours à une introduction presque aussi longue qu'une question de Natacha Polony dans On n'est pas couché. En fait, je voudrais bien que tout le bouquin ne soit qu'une immense introduction, mais a priori c'est pas possible. Et puis j'ai l'impression d'être terriblement descriptive et répétitive.

Et pourquoi, me demandez-vous, n'était-ce pas un problème dans la thèse? Eh bien parce que la thèse est un exercice universitaire où il est parfaitement acceptable d'ânonner des faits, d'accumuler des références et des citations et des notes de bas de page et d'ex-pli-quer bien distinctement ce qu'on va faire ensuite, en utilisant des mots comme 'méthodologie', 'recension' et 'épistémologie'. Sauf que tu fais ça dans un vrai livre de grandes personnes et tu te fais hurler de rire au visage.

Le Problème de tous les Problèmes (c'est comme la Maman de toutes les Mamans dans Pétronille et ses 120 petits de Claude Ponti, mais en moins gentil et sexy), c'est que je voulais que la thèse soit parfaite, mais comme la thèse n'était pas, de mon point de vue en tous cas, parfaite, je veux désormais que le Livre soit parfait, mais ça n'arrivera pas. 

Ce qui est, il faut l'admettre, fortement agaçant!

Du coup, pour  me calmer les nerfs, j'ai fait une Liste de Trucs à se Remémorer par Temps de Crises d'Ecriture:
  • C'est parfaitement normal.
  •  Aucun monographe universitaire n'est un tout parfait et cohérent, sans répétitions, clair et concis, et révolutionnaire (ça c'est vrai).
  • A peu près trois personnes au monde vont le lire en entier (en comptant moi, l'éditeur de la série, et ma mère)
  • A peu près huit personnes au monde vont en lire des fragments. 
  • J'ai 24 ans et c'est mon premier livre donc les gens seront gentils même si c'est tout nul (et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu).
  • Les relecteurs auront des commentaires et des recommandations intéressantes pour améliorer la première version (s'ils ne la rejettent pas directement).
  • Il y a des bonnes idées dans le livre (par exemple la police d'écriture).
  • L'éditeur ne me laissera pas publier un truc profondément crétin.
  • J'aurai d'autres occasions d'écrire et de dire des trucs.
  • Un jour le soleil va mourir et avaler toute la Terre et tout ce qui s'y trouve, y compris les ruines de notre civilisation de toute façon éteinte depuis la nuit des temps. 
Le dernier point étant de loin, évidemment, celui qui m'apporte le plus de réconfort.

Et toi, hypocrite lecteur, quelle écriture te fait suer des seaux de transpiration jaunâtre ces temps-ci? raconte-moi donc ça dans les commentaires.

mardi 26 novembre 2013

Faut-il aimer les enfants quand on est auteur pour enfants?

Quand j'ai commencé à faire des visites de classe et des salons il y a deux ans, j'ai été immédiatement effarée par la présence systématique d'au moins un auteur pédophobe à chaque fois. C'est un type d'auteur très facilement reconnaissable. Ilouelle écrit depuis avant ma naissance, et rien ne l'impressionne. Sirotant son café dans la salle commune, ilouelle ronchonne que ces imbéciles de gamins vont encore lui poser des questions à la con, ras le bol de dire combien de temps ça me prend d'écrire un livre, ils font chier ces gosses, d'où me viennent mes idées, quelle question débile, etc.

cet auteur-là
Et moi, pendant ce temps, telle la jeune fiancée du Père Noël, je m'exclame (intérieurement), "Oh mon Dieu! Quelle horreur! Comment pouvez-vous dire ça, espèce de monstre, espèce de dangereux anthropophage! Quel délice, quel plaisir d'entendre ces petites voix me poser des questions, de voir ces grands sourires édentés ponctuer mes réponses!". Et main sur le coeur, je ravale des larmes de peur et de colère et je me demande si cet individu visiblement dangereux devrait vraiment être autorisé à passer le seuil de l'établissement.

Alors, est-ce que les auteurs pour enfants doivent forcément aimer les enfants, chers amis? Vous avez quatre heures avant que je ramasse les copies.

Et je veux dire vraiment aimer les enfants, hein, pas juste les tolérer. Est-il impératif que leur niveau moyen de joyeuseté s'envole quand ils aperçoivent ces mignons petits êtres? Doivent-ils à tout prix ressentir une mystérieuse connexion en la présence de ces adorables humanoïdes? Après tout, il y a des dizaines d'auteurs pour adultes qui se foutent complètement de leurs lecteurs et/ou affichent la plus grand antipathie à leur égard. On ne demande jamais à un auteur 'pour adultes' s'ilouelle aime les adultes.

GRAZIA. 'Monsieur Michel Houellebecq, vous avez toujours écrit pour les adultes. C'est parce que vous aimez particulièrement les adultes?'

File:2008.06.09. Michel Houellebecq Fot Mariusz Kubik 01.jpg
©Mariusz Kubik
M.H. Bien sûr, j'adore les adultes. Ils sont géniaux! j'adore comment ils sont toujours tout contents quand on signe leurs livres, et puis ils trouvent toujours des trucs à dire qui sont hyper drôles et spontanés, c'est... comment dire? C'est merveilleux, quoi. Je sais pas pourquoi, j'ai toujours été à l'aise avec les adultes. C'est peut-être parce que je n'ai jamais oublié ce que ça fait d'être adulte. Je m'entends bien avec eux, ils sont super, quoi, et c'est pour ça que j'écris pour eux, voilà.

C'est, en effet, pas demain la veille.

Il y a des auteurs qui aiment écrire pour les enfants parce que la littérature jeunesse est, bis repetita, une plate-forme littéraire extraordinaire et stimulante, mais qui n'ont rien de spécial à dire aux enfants en-dehors des livres qu'ils écrivent.

Quand on dit qu'on aime les enfants, quelle est la part de cette déclaration qui concerne les vrais enfants, et celle qui concerne l'idée d'enfance? La littérature jeunesse nous permet de jouer avec des concepts, des formes artistiques et narratives, des motifs qui ont trait à l'enfance, mais comme je l'ai dit quatorze mille fois sur ce blog, pas forcément aux vrais enfants réels.

Je crois que j'aime les vrais enfants. J'ai la forte impression que j'aime leur parler, être avec eux - ils me font marrer, ils me surprennent et ils m'émerveillent, et je pense que je me sens heureuse quand je suis entourée d'une ribambelle de gamins. Mais objectivement, cette généralisation ne peut fonctionner sans l'idée préexistante que l'enfant est doté d'une propriété spéciale, c'est-à-dire, sans un idéal de l'enfance qui vient placer un écran d'illusion entre moi et les individus en question.

Parce que c'est un peu comme quand on dit: 'J'adore les chats'. Oui, j'adore les chats. Mais en fait non. Je n'adore pas tous les chats. Bizarrement, je préfère les chats qui sont tout gentils et qui ronronnent, pas ceux qui griffent et qui mordent, merci bien. Et oui, j'adore les enfants. Mais en fait non. Quand j'entre dans une classe, oui, j'avoue, j'ai tendance à préférer les petites Hermione qui lèvent la main toutes les deux minutes avec des questions intelligentes aux deux du fond là-bas qui en proie à une puberté précoce fortement homonogénératrice me jettent des regards lubriques et ricanent et se murmurent des trucs dans l'oreille.


CIMG0736
Exemple de chat adorable.

Il faut donc accorder à notre ami/e l'auteur pédophobe, au moins, une certaine capacité à percevoir les enfants comme des êtres humains. Des êtres humains qui ont des défauts, qui peuvent être emmerdants et idiots tout comme ils peuvent être drôles, intelligents et inspirés. L'auteur jeunesse qui 'adore les enfants, et c'est pour ça que j'écris pour eux' pourrait tout aussi bien dire qu'il adore les chats, les vieux, les lesbiennes, les dyslexiques, etc.

Il y a des gens qui aiment juste écrire et pour eux, aller dans les écoles pour parler aux vrais enfants réels qui bougent est un aspect bien relou du boulot, comme remplir sa fiche d'impôts ou négocier son contrat pour 0,0004% de plus de droits d'auteurs (si plus de 10 000 exemplaires vendus en vingt minutes). Et puis il y a les autres comme moi, qui se baladent avec enchantement parmi les enfants comme des bonnes fées bienfaisantes, et qui voient leur travail comme une sorte de mission spéciale pour et avec les petits nenfants, incapables de comprendre comment il est possible que d'autres auteurs écrivent pour un lectorat dont les représentants 'réels' ne leur font ni chaud ni froid.

vendredi 22 novembre 2013

Dé-Couvertures

Hasards du calendrier, moi qui publie quand même relativement peu, j'aurai deux livres en février 2014 à un jour d'intervalle: Comme des images, roman ado, le 5 février, et La louve, album, le 6. 

Et voici leurs couvertures!







La louve est (superbement) illustré par Antoine Déprez - et il y a plus de détails ici.

Quant à Comme des images, c'est par que ça se passe...

mercredi 20 novembre 2013

Comment écrire un texte d'album en 10 minutes

1e étape: 
Attendre que les vagues idées, pensées et intuitions accumulées depuis un certain temps se transforment en Bonne Idée d'Album. (fréquence moyenne: une ou deux fois par an).

2e étape: 
Développer cette Bonne Idée pour en faire une histoire qui fonctionne au niveau verbal autant que visuel de sorte que les mots et images se complètent et s'enrichissent mutuellement. Penser à la forme, à l'orientation et à la taille des pages de l'album. Réfléchir au style d'illustration. (durée moyenne: 1 semaine à 1 mois)

3e étape:

Structurer l'histoire en un nombre de pages divisible par quatre, en s'assurant que le rythme est soutenu tout le long, qu'il n'y a pas de longueurs et que chaque page est absolument nécessaire. (durée moyenne: 1 semaine à 1 mois)

4e étape:
Commencer à ébaucher le texte dans sa tête. Choisir exactement les bons mots (et le moins possible) pour exprimer l'idée juste en rapport avec les illustrations qu'on imagine. Jongler mentalement avec texte et images. Faire attention au rythme, à la sonorité, au vocabulaire, à la grammaire. S'assurer que les mots ne répètent pas ce qui se trouve déjà dans les images. Imaginer les illustrations à tout moment. Dire les mots à voix haute pour s'assurer qu'ils sonnent bien. Penser à un adulte lisant l'album à un enfant. Penser à un enfant lisant l'album à un adulte. Rectifier le texte jusqu'à ce qu'il soit nécessaire et suffisant. Se le répéter jusqu'à le connaître par coeur. Se lire l'album à soi-même mentalement (yeux fermés pour mieux voir les illustrations). (durée moyenne: 1 semaine à 6 mois)


5e étape:
Ouvrir un nouveau document Word. (durée moyenne: 11 secondes)

6e étape: 
Ecrire le texte et les explications concernant les illustrations. (durée moyenne: 10 minutes)

Et voilà.

samedi 9 novembre 2013

'Mon éditeur me trompe, que faire?'

Aujourd'hui on inaugure la rubrique Courrier du Coeur de ce blog décidément multifonctions.



       Clémentine Bleue, aidez-moi !


Après trois ans de relation passionnée, j’ai soudainement découvert que mon éditeur me trompait avec un autre auteur. Je l’ai appris en recevant un email qui m’était envoyé par erreur, adressé à l’autre auteur. J’ai su immédiatement qu’ils avaient consommé leur liaison : l’email contenait en pièce jointe la version 3 d'un manuscrit à corriger. 


Depuis, j’ai feuilleté le catalogue de sa maison d’édition en cachette, et je soupçonne qu’il ait d’autres aventures. Il paraît qu’il ‘dirige une collection’, ce qui indiquerait que ce n’est pas la première fois qu’il voit d’autres auteurs en-dehors de moi. Lui qui m’a toujours fait croire que j’étais unique à ses yeux… 

Et puis, j'ai lu les premières pages du manuscrit, et je ne comprends vraiment, mais alors vraiment pas ce qu'il lui trouve!


Je n’ai pas encore parlé de tout cela à mon éditeur ; je n’y arrive pas. Quelque chose s’est cassé en moi et je me sens perdu et trahi. Que faire ? 


Douloureusement vôtre,


Auteur en Miettes


Chère Emietté,


Cela fait toujours mal quand une relation de confiance se brise de cette manière, surtout quand c'est quelqu’un qui vous connaît jusqu’à votre dernière virgule, quelqu’un qui vous encense même les jours où vous avez mal accordé vos participes passés, quelqu’un avec qui vous avez signé un contrat, avec qui vous êtes allé tout un week-end à la foire du livre d’occasion de Cras-sur-Reyssouze... Mais ça arrive, et il faut que vous vous posiez les bonnes questions.


Votre relation était-elle tout à fait satisfaisante ? Avez-vous des projets communs ? Depuis combien de temps n’aviez-vous pas fait de BAT ? Peut-être sentait-il que vous vous étiez installé dans une routine, que vous aviez relâché vos efforts, que vous n’aviez plus de petites attentions comme autrefois – ces corrections que vous lui envoyiez jadis sous vingt-quatre heures, les laissez-vous maintenant traîner ? Ces nouvelles idées au pitch impeccable, sentent-elles maintenant le renfermé ?


Mais ce n’est pas forcément de votre faute. Votre question soulève, malheureusement, un problème récurrent. Malgré leurs promesses et leurs discours, les éditeurs sont par nature infidèles. Il n’est pas hors du commun qu’ils entretiennent plusieurs auteurs à la fois. Le plus souvent, cela dure toute leur carrière, et ils jonglent avec de multiples auteurs tout en faisant croire à chacun qu’il est le centre de leur vie.


           Alors, que faire ? Vous pourriez, bien sûr, lui rendre la pareille en le trompant avec un autre éditeur, mais que vous apporterait cette nouvelle liaison ? Une plus grosse avance, peut-être - mais ce n’est pas forcément la taille qui compte.


Faut-il rompre avec votre éditeur actuel en faisant un esclandre ? Non, vous êtes au-dessus de cela. La seule solution, cher Emietté, est d’accepter la situation: il arrive souvent que les éditeurs fassent des livres avec plusieurs auteurs. Cela ne veut pas dire qu’il vous aime moins. Cela ne veut pas dire qu’il ne reviendra pas bientôt vous demander un autre manuscrit la queue entre les jambes, et faire une séance de corrections avec vous.


Avec toute ma sympathie dans ces moments difficiles,


Clémentine Bleue

mercredi 6 novembre 2013

Dans les salons

Dans les salons, il se passe des trucs très bien et il se passe aussi des trucs, disons, enfin, des trucs comme ça quoi:

ton zizi va tomber et il sera mangé par les cafards

en même temps, c'est pas moi qu'elle va aller réveiller la nuit en pleurant. Mais j'ai une conscience morale quand même.
je vole une anecdote à la géniale Axl Cendres, qui m'a raconté qu'un jour elle s'apprêtait à signer un agenda pour une collégienne qui s'est soudainement écriée: 'NOOON PAS SUR CETTE PAGE!!! C'EST L'ANNIVERSAIRE DE ROBERT PATTINSON!!!'
mais pleure pas comme ça, les miens sont presque aussi bien tu sais
et vlan, prends-toi ça dans les dents!

Enfin le reste du temps c'est quand même pas mal de marrade. D'ailleurs même quand ça se passe comme ça c'est un peu de la marrade quand même.

allez bises je file!

ps oui je sais ce post n'est pas sur la vie universitaire comme il devrait l'être cette semaine mais je me suis dit que ça ne vous intéresserait pas d'entendre parler des usages de PowerPoint pendant les colloques. Mais si ça vous intéresse, allez là pour le lire en anglichois