lundi 10 mars 2014

Des mots sur les miens

Ca fait un mois et quelque que Comme des images est sorti et les chroniques sur Internet s'accumulent, et moi de mon côté de la Manche voici un résumé de my life:

mes collègues s'en foutent ils l'ont pas lu et ils parlent pas français

mon copain fait genre il s'en fout pas parce qu'il est gentil, mais il s'en fout un peu quand même
Mais quand même elles sont très, très, très bien ces chroniques et je suis stupéfaite et ravie qu'il y en ait autant, et je veux vraiment remercier les blogueuses et blogueurs qui prennent le temps de lire le livre et de faire des commentaires aussi détaillés... c'est aussi incroyablement utile et éclairant pour moi de voir ce qui a plu, déplu, perturbé et choqué. J'avais déjà fait un billet de blog sur les premières chroniques ici, voici la dernière moisson:

Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait LIVREsse, 23/02/2014: “Une lecture qui trotte en tête et qui vous rappelle qu’il faut plus que jamais regarder au-delà des apparences et renouer une solidarité interpersonnelle perdue. Un texte moderne où l’auteure mélange avec art réflexions de sa narratrice et documents variés, règlement d’ordre intérieur, conversations instantanées sur Facebook, etc.  Le tout formant un récit vif qui vous entraîne toujours plus loin dans la découverte des travers de notre société individualiste. Un roman qui plaît énormément mais qui dérange tout autant puisqu’il appuie là où ça fait mal!”
Le chat pitre, 24/02/2014: Nos tables de libraires ne manquent pas de romans se déroulant  entre les murs des lycées et des  pensionnats.  Mais il est rare de trouver un ton aussi juste, que ce soit pour parler des amitiés et des amours qui se lient et qui se défont,  ou des angoisses liées à la pression d’un système scolaire et d’une société faisant de la compétition une valeur absolue. Les enfants sages de Clémentine Beauvais sont loin de ressembler à des images. Leurs émois et leurs déconvenues s’inscrivent dans leurs chairs et cela peut faire mal.”
Entre nous, 26/02/2014: “Encore un livre sublime de la collection Exprim’. Commencé et lu d’une traite…”
A voir et à manger, 27/02/2014: “Henri IV a une solide réputation d’enfer sur terre, mais c’est surtout vrai du lycée qui ne forme pas des lycéens, mais les futurs étudiants en grandes écoles. Le bac n’est pas un objectif, mais une formalité et on ne considère ici la réussite qu’à la mention Très Bien. Clémentine Beauvais a été une lycéenne de Henri IV et même si Comme des images n’a absolument rien d’autobiographique, on sent bien qu’elle s’est inspirée de ses propres expériences pour enrichir son roman. C’est sans doute ce qui est le plus intéressant, au-delà de l’anecdote et au-delà des tracas, sentimentaux ou non, de jeunes filles en seconde.”
Biblioado, 24/02/2014: “Une réflexion sur l’adolescence, sur le milieu scolaire et la pression qui peut y voir le jour. Une réflexion sur l’amitié, sur les sentiments amicaux, leur sincérité, leur valeur, réflexion sur la vie des ados et de la violence qui peut envahir leur univers (moquerie, harcèlement). Un roman sans concession qui nous tient en haleine.”
En passant, 02/03/2014: “En tombant de haut, quelqu’un vient de faire sauter le puzzle de sa vie. Elle va essayer d’en rassembler les morceaux pour nous aider à le reconstituer, à petits coups d’analepses. Il va être beaucoup question d’images, le titre ne ment pas : d’image de soi, d’image que l’on donne aux autres, que les autres fabriquent de vous, qu’ils diffusent, qu’ils détruisent, qui se conservent quand même, auxquelles on voudrait échapper (mais on ne peut pas). Sage comme une image ? Oui, à devenir folle. Pour un peu, dans ce monde, on ne serait « plus une personne, mais une image ». Société du spectacle, annonçait le prophète Debord.”
Les lectures de Bouch, 03/03/2014: “Je ne sais pas par où commencer. Ce roman, terriblement court, m’a bouleversée. Après en avoir tourné la dernière page, je suis restée cinq bonnes minutes, là, le bouquin entre les mains, complètement hébétée. Parce que ce roman n’est pas seulement une histoire de vengeance puérile. Il ne nous met pas uniquement en garde contre les méfaits des réseaux sociaux. Non, ça, c’est plutôt la coquille, le voile qui l’englobe. Il parle avant tout des adolescents. De ces adolescents complètement livrés à eux-mêmes, et de leurs parents, totalement déconnectés de ces enfants.”
Spleen La Jeune, 05/03/2014: “On pourrait croire que ce roman traite du cyber-harcèlement, des conneries que font les adolescents … On pourrait croire que ce roman aborde des thèmes qui ne concernent que cette horde d’adolescents débiles. On pourrait mais ce serait se tromper. Comme des images va plus loin, Comme des images est plus profond. Ici, il est question de communication … La Communication. Parents-enfants. Professeur-Enfants. Entre potes. Toute communication. Il est plus facile de balancer quelques conneries que de parler de ce qui agite nos tripes. Il est plus facile de prétendre être que d’être réellement.”
Batifolire, 06/03/2014: “Engouement mérité sur la toile et les réseaux sociaux pour ce roman qui aborde justement le sujet de nos nouveaux modes de communication et les effets pervers qu’ils peuvent avoir.
L’antre des livres, 07/03/2014: “Aux premiers abords on pourrait croire que c’est un roman qui dénonce le cyber-harcèlement et le danger des réseaux sociaux et d’internet. Ce qui est faux. Bien sûr, on y pense en le lisant, mais ce que ce livre semble pointer du doigt en premier lieu, c’est la course à la réussite, la pression qui est mise sur les frêles épaules des élèves, dès le collège. Et à cela s’ajoute l’importance que l’on donne à la réputation et à l’image, au paraître.”
Le tiroir à histoires, 07/03/2014: “Comme des images est un roman contemporain, ancré dans l’ère 2.0, comme en témoigne sa narration originale, vivante, empruntant volontiers et judicieusement les codes des  nouvelles formes de communication. S’il est question, en toile de fond, de notre rapport nouveau, obsessionnel, voyeur, exhibitioniste, amoral, superficiel à l’image numérique, c’est d’autres images qui sont pointées du doigt : Les images que nous choisissons d’être, ou de chérir, les images des autres et de soi, dans tout ce qu’elles ont de fascinant, d’illusoire, de factice. Et plus pernicieusement, les rapports artificiels qui en découlent.”
A-lu-ciné, 10/03/2014: “Un livre efficace qui se lit très vite et qui marque. Un roman à placer sans nul doute entre beaucoup de mains et notamment celles des ados (et des adultes) qui ne mesurent pas bien l’ampleur des dégâts que peut causer une malheureuse toute petite vidéo postée sur le net.”
Etincelles de plume, 10/03/2014: “Pour vous expliquer l’ambiance de ce roman, la couleur bleu est un bon début. Bleu clair, plus précisément. Car ” Le verre n’est jamais si bleu qu’à sa brisure – Les yeux d’Elsa d’Aragon” ; car le bleu est la couleur dominante sur la couverture; car c’est un monde coincé, qui, en une journée, va éclater en morceau, révélant les vérités, les dangers, la vraie vie… Ce roman est indescriptible, et pourtant, je m’acharne à vous le décrire… Le diagnostic est clair: vous devez le lire. Comme des images est un coup de coeur, un coup de coeur qui marque, horrifie, fascine… Il se lit vite – une soirée pour moi – mais reste gravé en vous par la suite.”
 
La bouquineuse, 10/03/2014: “Un excellent livre car je n’avais jamais ressenti un trouble pareil en refermant un roman. J’étais littéralement perturbée. Et je  pense que je n’oublierai pas cette histoire de sitôt.”
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J'ai aussi donné quelques interviews/ entretiens au sujet de Comme des images et de l'écriture récemment: 
  • Interview pour le Suricate Masqué sur l’écriture (Mars 2014)
  • Interview pour le blog Le souffle des mots sur Comme des images (Mars 2014)
  • Interview pour le blog Jeblo sur Comme des images (Février 2014)
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Et c'est pas tout... regardez ce qu'un centre culturel en Normandie a mis en place pour promouvoir Exprim'!

avec mes très grandes plongeuses en background

Voilou c'est tout!

Ceci était un message du service chargé de l'entretien du petit nombril de Clémentine Beauvais. La livraison normale de billets non-autopromotionnels reprendra mercredi.

2 commentaires:

  1. Héééé, y a pas le bouton fb pour partager ça sur fb ! (oui, mon français régresse, c'est normal à force de passer son temps sur fb à parler tour à tour de : pépix, comme des images, pépix, comme des images, pépix, clémentine beauvais, pépix, clémentine beauvais…

    … mais qui sait si ces deux lignes apparemment parallèles ne finiront point par se croiser ? (hé hé…)

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  2. waouh !!! Clem, moi j'm'en fous pas : bravoooooo !!!

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